Protéger son pécule : PEA et assurance vie à la rescousse

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Il devient de plus en plus difficile de placer son argent en sécurité. Les bourses s’effondrent, l’immobilier menace de suivre le même chemin. Ce n’est donc pas le moment d’investir ni dans les actions, ni dans la pierre. Une fois tous vos livrets d’épargne défiscalisée remplis, il faut trouver une autre cachette pour protéger votre cagnotte.

Les laisser stagner sur un compte à faible rendement serait désastreux avec l’inflation actuelle. Selon les derniers chiffres de l’Insee, celle-ci s’établit désormais à 3 %, en baisse par rapport aux mois précédents.

Mais cela signifie que, pour que votre épargne reste au même niveau en pouvoir d’achat, il faut que son montant augmente de 3 % par an. Il est donc impensable de laisser dormir tranquillement votre argent en attendant que la tempête se termine.

Que faire de son épargne ? 
En plus des livrets d’épargne traditionnels, vous pouvez donc vous réfugier sur d’autres produits. Le premier d’entre eux, le PEA, Plan d’épargne en actions, a été créé en 1992 pour favoriser l’investissement boursier jugé alors beaucoup trop faible en France. Par les temps qui courent, ce ne sera certainement pas suffisant. Le PEA n’est ni plus ni moins qu’un simple livret d’actions, mais défiscalisé.

Il y a cependant quelques contraintes. Les actions détenues sur le PEA ne peuvent être que françaises ou provenir d’entreprises dont le siège est situé dans l’Union européenne (ou l’Islande et la Norvège). Pour bénéficier de l’avantage fiscal qui permet d’éviter de payer l’impôt sur les plus-values boursières et de les exonérer de l’impôt sur le revenu, il est nécessaire de ne pas effectuer le moindre retrait pendant cinq ans. Un retrait avant les huit ans de votre PEA entraînera sa fermeture.

Pour conserver l’avantage d’un PEA (par rapport à un simple portefeuille d’actions) vous devrez donc vous résigner à ne pas toucher à votre argent pendant cinq longues années. Rien ne vous oblige cependant à respecter ce délai en cas de souci ou de besoin quelconque.

Privilégiez l’assurance vie 
Les versements sur un PEA sont limités à 132 000 €, une restriction handicapante. De plus, le nombre de PEA est limité à un par personne. L’assurance vie permet à l’inverse des placements sans plafond et peut être souscrite plusieurs fois pour le même assuré.

Les contrats d’assurance vie couplent en réalité une assurance décès (dont les héritiers seront les bénéficiaires) et une assurance en cas de « survie » qui offre une rente à échéance du contrat et permet ainsi un complément de retraite. Selon la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), 12 millions de français ont souscrit ce type d’assurance.

L’assurance vie multisupports contient un fonds « en euros » qui est composé de liquidités et d’obligations qui vous rapportent régulièrement suivant un taux d’intérêt prédéfini et garanti par l’assureur. Le contrat multisupports dispose également d’un fonds d’actifs financiers de type actions. Celui-ci n’est pas garanti. En ces temps de tempête financière, mieux vaut rester éloigné des marchés boursiers, et donc privilégier le contrat uniquement « en euros ».

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